Suivez-nous sur

Les 49 communes

logo unesco
 

PCAET - Diagnostic

<< Retour PCAET

Diagnostic territorial

La première phase de l'élaboration du PCAET consiste en la réalisation d’un diagnostic air-énergie-climat du territoire Saumur Val de Loire. Cette phase a permis d’identifier non seulement les principaux champs sur lesquels travailler (consommation d’énergie, qualité de l’air, énergies renouvelables, etc.), mais aussi de dégager des enjeux sur d’autres thématiques de l’environnement (boisements, risques, paysages et sites remarquables, agriculture).

Énergie

Consommation et production d'énergie sur le territoire Saumur Val de Loire

En 2016, la consommation d’énergie du territoire est de 2 406 GWh soit 13 % de la consommation départementale. Elle a baissé de 5% par rapport à 2008 soit -0,6 % par an (département : -1,1 %/an). La consommation moyenne du territoire est de 22,5 MWh par habitant permanent contre une consommation moyenne régionale de 24,3 MWh par habitant.
Les deux secteurs les plus consommateurs sont le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire (44%) et les transports routiers (32%). Les énergies fossiles sont encore largement utilisées.

 etiquette conso energie

 image conso energie

 Source : BASEMIS - Air Pays de la Loire

Production d'énergies renouvelables du territoire

En 2016, la production d’énergie renouvelable et locale du territoire (hors biocarburant qui est renouvelable, mais non produite sur le territoire) s’élève à 274 GWh d’énergie primaire soit 10 % de la consommation d’énergie finale du territoire qui s’élevait à 2 406 GWh. Cette production est valorisée sous forme de bois-énergie, éolien terrestre, méthanisation, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque et solaire thermique. La production d’énergie renouvelable se décompose ainsi :

  • 60 GWh de chaleur thermique (pompe à chaleur et solaire thermique)
  • 179 GWh par le bois-énergie
  • 4 GWh par la méthanisation
  • 15 GWh par l’éolien
  • 16 GWh par le solaire photovoltaïque

Le bois-énergie est la filière la plus valorisée sur le territoire. Entre 2008 et 2016, cette production d'énergie renouvelable a été multipliée par 2.

Le développement des énergies renouvelables est un des objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la Croissance verte. Cet objectif va être décliné au niveau local avec le PCAET. Les élus de l’Agglomération souhaitent que ce développement soit multi-énergies (photovoltaïque, éolien, bois, méthanisation, géothermie,...).
A ce jour, sur le territoire Saumur Val de Loire, il existe des installations publiques et privées d'énergies renouvelables : 1 parc éolien, 1 parc photovoltaïque au sol, 2 réseaux de chaleur bois, 3 unités de méthanisation, 1 stations bioGNV, de nombreuses installations photovoltaïques en toiture, de la géothermie, de l'aérothermie. Plusieurs autres projets sont en cours.

 etiquettre production ENR  image enr

Gaz à effet de serre

En 2016, les émissions de gaz à effets de serre de Saumur Val de Loire s’élèvent à 579  696 tonnes équivalent (teq) CO2 soit 10 % des émissions du Département. Cela représente 5,7 tonnes équivalent (teq) CO2 par habitant.

Le secteur transport routier est le premier secteur émetteur du territoire.

Globalement, depuis 2008, ces émissions ont diminué de 11 %. Près de trois quarts des émissions sont d’origine énergétique.

 etiquettre emissions co2

 image GESSource : BASEMIS - Air Pays de la Loire

Qualité de l'air

Au total, le territoire Saumur Val de Loire a émis 3  839 tonnes de polluants atmosphériques en 2016 soit 38 kilos/habitant et a connu une baisse de 27 % des émissions de polluants entre 2008 et 2016.

Les principaux secteurs émetteurs de polluants atmosphériques sont :

  • Le résidentiel :
    - le dioxyde de soufre (SO2) lié essentiellement à la combustion et qui met en évidence la large proportion d’équipement de chauffage au fioul sur le territoire,
    - les particules fines, signe de la vétusté des installations de chauffage,
    - les COVNM (Composés Organiques Volatils Non Méthaniques), en lien avec l’utilisation de peintures, solvants, produits de nettoyage.
  • L’agriculture :
    - principal émetteur d’ammoniac (NH3) qui est un puissant gaz à effet de serre et qui est issu majoritairement de l’élevage et de l’utilisation de fertilisants,
    - les particules fines (PM10 et PM 2,5) en lien avec les travaux aux champs (travail du sol, opérations de récoltes...) et les engins agricoles,
    - les oxydes d’azotes (NOx) liés à la combustion des engins agricoles.
  • Le transport routier
    - les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines principalement liées à la combustion des moteurs des poids lourds et des voitures des particuliers.
  • L’industrie pour les COVNM et les particules fines (PM10) en lien avec les activités et les process industriels (hors production d’énergie)
 etiquettre qualite air

 

Vulnérabilité climatique

Météo France nous le confirme, depuis 30 ans le climat a changé : la température moyenne annuelle a augmenté de 1,5 °C à Saumur entre 1955 et 2016. Les saisons se décalent d’une quinzaine de jours au printemps et à la fin de l’été sur la même période. La pluviométrie a peu varié, mais le manque d’eau dans les sols est de plus en plus marqué à cause de l’augmentation des chaleurs estivales.

D’après l’étude bibliographique réalisée par le PNR Loire Anjou Touraine sur l’adaptation du territoire au changement climatique en 2015 et le projet d’Adaptation au changement climatique du SDAGE Loire Bretagne en 2017.
Ci-dessous, les principaux aléas et impacts du changement climatique, déjà constatés ou à venir sur le territoire, identifiés par ces deux études :

Température en hausse :

  • Températures plus élevées l’hiver et canicules plus fréquentes l’été.
  • Sécheresses plus fréquentes : incendies, fragilité des cultures, pénurie en eau (plus en été).
  • Température de l’eau plus élevée : + 2° en moyenne pour la Loire.
  • Diversification accrue des insectes, virus et parasites.
  • Augmentation de l’évapotranspiration et donc des besoins en eau des plantes.
  • Davantage de cours d’eau et de plans d’eau eutrophisés avec un risque accru de développement de cyanobactéries.

Aléas climatiques :

  • Incertitudes sur la pluviométrie globale, épisodes plus intenses probables.
  • Orages, tempêtes plus intenses.
  • Sols argileux instables : secs puis soudainement gorgés d’eau (autrement dit : retrait et gonflement des argiles), risque de glissement de terrain.
  • Inondations plus fortes sur les petits cours d’eau, en plaine ou en pied de coteau.
  • Pas ou peu d’impact supplémentaire attendu sur la Loire qui présente déjà un risque inondation fort et connu.

Ressource en eau faible :

  • Baisse de la recharge des nappes phréatiques
  • Baisse des débits des cours d’eau : jusqu’à – 40 à 50 % des débits de la Loire d’ici 2070 par rapport à la période de référence 1976-2005
  • Besoin en irrigation plus important, lié au déficit hydrique notamment du fait de l’augmentation des besoins en eau des plantes, corrélées à l’augmentation de température.
  • Pollutions moins diluées.
  • Conflits d’utilisation de la ressource en eau.
  • Augmentation de la température de l’eau (plus rapide que celle de l’air) qui s’écoule moins.

Croissance des végétaux :

  • Réveil des végétaux plus tôt dans la saison, sur un cycle de vie plus long.
  • Productions fruitières fragilisées par les gels tardifs.
  • Développement plus rapide des végétaux en raison de l’augmentation de CO2.
  • Arrêt plus ou moins total du remplissage des graines et de leur maturation quand la température est supérieure à +2 °C en moyenne (baisse des rendements).
  • Installation de nouvelles espèces.
  • Vulnérabilité des cultures : parasites non éliminés par le froid hivernal, arrivée de nouveaux parasites venus du sud, plantes sensibles au gel tardif.
 etiquettre climat2

 

D'où viennent ces données ?

Pour l'énergie, les gaz à effet de serre et la qualité de l'aire, les données utilisées sont fournies par BASEMIS®, l’inventaire territorial d’Air Pays de la Loire. Il concerne les consommations et productions d’énergies ainsi que des émissions de polluants et de gaz à effet de serre à l’échelle régionale et locale. Il est disponible pour le territoire Saumur Val de Loire pour chaque année de 2008 à 2016. Cet inventaire a été élaboré selon un standard national (guide PCIT validé par le ministère de l’Environnement) et répond aux exigences de la loi transition énergétique. Les contours des Établissements Publics de Coopération intercommunale (EPCI) utilisés par BASEMIS® pour les estimations sont ceux en vigueur au 1er janvier 2018. Ces données ont été mobilisées pour la réalisation du diagnostic du territoire ainsi que l’exercice de prospective pour définir la stratégie.

A télécharger

Diagnostic climat-air-énergie Saumur Val de Loire
Livret synthétique du diagnostic
Présentation faite en conférence des maires

A voir aussi

Stratégie du PCAET

 

<< Retour PCAET