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Gennes-Val-de-Loire : la Cave aux moines perpétue l’histoire du champignon

Chaque jeudi et vendredi jusqu’à la fin du mois d’août, nous proposons un article sur un acteur du tourisme de l’Agglomération Saumur Val de Loire. Un rendez-vous estival à partager sans modération. Aujourd’hui : Benjamin Lemonnier de la Cave aux Moines à Chênehutte-Trèves-Cunault.

La Cave aux moines, dans le hameau de Préban à Chênehutte-Trèves-Cunault, commune déléguée de Gennes-Val-de-Loire, tient certainement son nom des moines bénédictins, de l’abbaye Saint-Florent-le-Jeune, sans cesse repoussés par les Vikings. Aujourd’hui, le lieu est paisible et fait honneur aux champignons cultivés sur place pour le plaisir des curieux, des gourmets voire des fêtards.

 

Loire d’un côté, troglodytes de l’autre, deux incontournables richesses du Saumurois sont immédiatement à la disposition du regard des visiteurs de la Cave aux moines dans le petit hameau de Préban. L’entrée du site est gardée par une maison troglo et l’œil curieux décèlera des restes d’une écurie, ceux d’une niche à chiens et des anneaux usés par les liens servant à attacher les animaux. Bienvenue à la Cave aux moines, au restaurant Les Pieds bleus et à la discothèque, cette dernière étant fermée pour les raisons sanitaires que l'on connaît.

 

20191118 RevueCentUnMille CaveMoines CoraliePILARD 0411Une longue histoire

La longue galerie, « On en compte sept kilomètres » confie Benjamin Lemonnier, l’actuel propriétaire, amène au restaurant et au circuit de visite. Ses parois portent encore les traces des pics des carriers qui ont exercé là plusieurs centaines d’années. Logiquement au XIXsiècle, comme dans de nombreuses carrières, c’est la culture du champignon qui prend place. À la Cave aux moines, l’exploitation durera jusqu’à la fin des années soixante et d’une certaine façon, au-delà.

 

Montrer le savoir-faire artisanal

En effet, Martine et Lionel Lemonnier, les parents de Benjamin, achète l’endroit en 1991 afin « de montrer le savoir-faire artisanal de l’exploitation du champignon ». Ce sont tout d’abord ses secrets qui sont révélés avec les différents modes de culture à travers les années. C’est ensuite la découverte de la culture maison. Les champignons de Paris, pleurotes et autres shiitakés poussent un peu plus loin et sont utilisés pour le restaurant Les Pieds bleus, le maintenant mal nommé, puisque ce champignon ne pousse plus ici  : « Je suis partisan des circuits courts et pour ce champignon, il n’existe plus de fournisseurs en France ». Une quinzaine de tonnes par an est produite sur le site. « Tout est utilisé pour le restaurant. Nous ne vendons ni au public, ni aux professionnels. »

 

 

Galipettes et fouées

20191118 RevueCentUnMille CaveMoines CoraliePILARD 0337Le restaurant donc ! Créé en 1993, 220 places attendent les gourmands de galipettes, les sympathiques chapeaux du champignon fourrés aux rillettes d’ici ou avec d’autres produits locaux, tout comme les fouées, les hamburgers angevins, le tout cuit au feu de bois, cela va sans dire. Les pleurotes font aussi partie des délices maison, tout comme les escargots, dont le visiteur découvre aussi le vivarium des gros gris, le must, où ils produisent leurs œufs. Un caveau à vin occupe aussi une galerie, pour des dégustations au frais et au calme de la large production viticole locale. Le site, ouvert toute l’année, reçoit 15  000  à 20  000  visiteurs et, avec les autres activités, pas moins de 40  000 personnes (chiffres 2019). Des chiffres somme toute logiques à en juger par l’originalité des troglos, des services et la qualité de l’accueil.

Site internet

À voir autour

Un survol tout en douceur de la Loire et de ses environs avec les Montgolfières Anjou-Nantes ; les jardins de Puygirault à Saint-Hilaire-Saint-Florent, du contemplatif à la zénitude.

Encore plus d’idées sur le site de l’office de tourisme Saumur Val de Loire.

 Crédit photos : Coralie Pilard/Service communication Agglomération Saumur Val de Loire